Bienvenue sur le blog de Lieux infinis
Découvrez la mission et l’idée derrière lieuxinfinis ici sur lieuxinfinis.com. Nous parlerons de notre livre, de notre philosophie et de notre exposition qui a présenté dix projets exemplaires qui ont amené une exposition internationale à lieuxinfinis.
L’association Lieuxinfinis a pour objectif le développement de projets artistiques, culturels ou sociaux liés plus particulièrement à la recherche dans le domaine de l’architecture et à sa diffusion
Produit par le ministère français de la Culture, le ministère des Affaires étrangères et l’Institut français, « Lieux infinis » s’intéresse à la « renaissance » de grands bâtiments et sites désaffectés sur le territoire français.
L’idée suggérée par le titre de l’exposition internationale « Lieux infinis » est que ces lieux, et tous les lieux en général, doivent être considérés comme quelque peu perpétuellement inachevés. Un tel concept nécessite de changer l’approche traditionnelle de l’environnement bâti et de sa transformation, ainsi que de créer de nouveaux instruments réglementaires et codes de construction capables de faire face à un tel changement de perspective.
« Avec les lieuxinfinis, j’espère libérer les architectes de toutes les contraintes qui peuvent leur être imposées dans l’effort de respecter le patrimoine culturel, l’environnement et les questions de sécurité. C’est le sens de la « permission de faire » qui a été inscrite dans la loi, et que je souhaite développer. L’idée de lieuxinfinis est de permettre aux architectes d’agir selon une logique de résultats, plutôt que selon une logique de normes. Aujourd’hui, elle est appliquée à un certain nombre de domaines, comme la sécurité incendie. Et j’espère que nous pourrons l’étendre à de nouveaux domaines – utilisation de l’énergie, qualité du son ou réutilisation des matériaux – pour en généraliser l’usage ». La ministre française de la culture, Françoise Nyssen, déclare.
Contrairement à l’approche classique, l’architecture moderne consiste à créer des espaces dépliants, infinis en nombre avec des plans créant le langage des formes et ajoutant également une métaphore au langage des formes, mais dans ce processus, les architectes se sont laissés emporter et ont perdu la capacité de créer des « lieux infinis », ce que l’on peut voir dans les premiers travaux de doshi, les derniers travaux de corb, scarpa, bawa, hansmukh patel, namita singh où l’accent est seulement de créer un lieu, sa juxtaposition, des couches multiples etc. Et on est constamment dans l’atmosphère de lieux qui se chevauchent, et parce que l’abstraction est si élevée, elle semble méditative ou mutante mais très abstraite, de sorte qu’il n’y a pas d’interprétation directe, mais on prend soin de faire apparaître le langage des formes et des motifs comme étant configuré et relationnel.
Même dans l’architecture de mohe (pas les maisons), il y a des « Lieux infinis » qui font apparaître le langage des formes comme méditatif mais dépourvu de lieux, c’est le prochain geste architectural immédiat. Le langage des formes et des motifs est relationnel et configuré, mais il n’est jamais seulement affiché, de sorte qu’il y a toujours une cohérence entre les différentes histoires et dialogues du bâtiment.
L’exposition de lieuxinfinis, qui nous a valu une exposition internationale, présente dix projets exemplaires de réutilisation de bâtiments construits entre 1650 et 1977. La plupart de ces réaménagements visent à créer de nouveaux espaces et opportunités pour les communautés locales ainsi qu’à soutenir des projets et initiatives sociales.
Les dix projets présentés dans le cadre de l’exposition internationale lieuxinfinis sont les suivants : le CentQuatre, établissement public et culturel de Paris (architecte : Atelier Novembre), l’Hôtel Pasteur à Rennes (architectes : Nicolas Chambon et Encore Heureux), la Grande Halle, place de l’économie circulaire à Colombelle (architectes : Construire et Encore Heureux), le pôle artistique des Ateliers Médicis à Clichy-sous-Bois (architecte : Encore Heureux), le projet culturel de la Friche la Belle de Mai à Marseille (architectes : ARM Architecture et autres), la cité postale du Tri pour les personnes démunies à Avignon (architecte : PEROU et NAC), le projet des Grands Voisins à Paris, le projet 6B à Saint-Denis (architecte. Julien Beller), la résidence commune de la Convention lieuxinfinis à Auch (architectes : Jean-Marc Jourdain et Nicolas Bachet), et la zone franche associative de la Ferme du Bonheur à Nanterre (sans architecte).
Dans le pavillon lieuxinfinis, les dix projets sont présentés à travers des images, des maquettes, des chronologies graphiques, des cartes collaboratives, des textes et des déclarations des personnes impliquées à différents niveaux dans les projets, et des objets directement apportés des dix sites (qu’Encore Heureux appelle les « madeleines », en citant Proust).
En outre, le pavillon lieuxinfinis comporte un espace collaboratif, appelé Atelier, qui accueille également un atelier auquel participeront à tour de rôle des représentants des dix lieux invités pendant les six mois de la Biennale de Venise.